jeudi 21 décembre 2017

Mais... de quoi s'agit-il finalement?

Il s'agit de faire un voyage en famille :
Le papa,
La maman,
et les trois enfants.

- Ah oui, mais pour aller où?
Ben, nous voulons partir de Bruxelles jusqu'en Thaïlande, par la route.
Le retour lui, se ferait par les airs.

- Quand est-ce prévu?
Départ prévu début juillet 2018 et retour, fin mai-début juin 2019.
Soit, 11 mois de voyage -durant une année scolaire- et le retour se ferait en juin pour retrouver le moelleux des bancs d'école, juste le temps que les deux grands y passent leurs examens.

- Avec quel véhicule?
Un camping car qui sera à la fois notre cocon et notre moyen de transport.
Une grosse bête, mais nous en reparlerons plus tard...

- Et, dans quel but?
Alors ça, c'est la question qui tue!
Peut-être même que le but, nous ne le comprendrons complètement qu'au retour...

- Bon, et... vos parents sont d'accord?

- Qu'est ce que vous allez visiter?

- Est-ce que vous n'avez pas peur?

- Est- ce que Votre chien vient avec?

- Votre maison vous en faites quoi?

- Et ça veut dire quoi le titre de votre Blog?

- Et, vos boulots?  ;)
Ha!, ha!, ha!

- Et..... quoi?!?!


mardi 19 décembre 2017

Présentation de la fine équipe

Le décor est planté : une bonne grosse agitation familiale.

A présent reste à vous en présenter les protagonistes.
Par quoi commencer? D'abord un nombre : ils sont cinq.
Des âges?  Alors, nous avons : 2x44, 1x 14, 1x 12 et 1x7 ans.
Ce qui nous fait un total de... Bref!
Donc, nous avons deux crises de la quarantaine, deux crises d'adolescence et un joyeux bambin de 7 ans.




Commençons par ce dernier : Igor. 


Alias : Gigi, Bazar Gigi ou encore Gigito.  C'est le benjamin de l'histoire.  Une vraie star :  lunettes de soleil au réveil pour protéger ses yeux fragiles, paillettes et cotillons, fana de cirque; manie la paire de ciseaux comme pas deux, bricole à qui mieux-mieux, vend toute sorte d'amulettes concoctées avec frénésie; d'ou le nom de BAZAR Gigi...sorte de grande surface du bricolage situé dans la chambre du chérubin et où tout est potentiellement à vendre!




Nous avons aussi dans notre modeste boutique, l'aîné des enfants : Kasimir, 14 ans.

Que dire de celui-là?  C'est un beau grand jeune homme (dixit la maman), look surfeur aux cheveux longs (bien qu'il fasse du kayak). Calme comme un moine bouddhiste, champion de rubik's cube, mentaliste et hypnotiseur à ses heures.  Sa chambre à lui, c'est un peu comme la place du village pour ses deux frères, qui aiment chaque jour y passer du temps, dénicher des trésors et y jouer aux jeux vidéos.






Dans le registre des enfants, le dernier et non des moindres est Oskar.


12 ans, des yeux bleus à couper le souffle (toujours dixit la maman), vif comme l'éclair, un cuistot hors pair.  Peut -dans le même quart d'heure- être doux comme une bonne crème épaisse puis, irritant comme du poil à gratter.  Personnage assez contrasté en somme.  L'école, lui, c'est pas trop son truc.  Disons qu'il est plutôt casanier, depuis deux ans qu'il ne quitte plus la maison...  Sa chambre à lui est toujours bien rangée (normal il est souvent dans celle de ses frères à faire du Bazar chez Igor ou des jeux vidéo chez Kasimir).


















Le papa et mari, c'est Stefan.

C'est mon courageux mari.  il est plutôt cool comme gars, sauf quand il s'agit de travaux du bâtiment.  Là, il se transforme en "général la terreur".  Tout doit être d'équerre, fixé fermement, millimétré, sans coulée, ni trou, ni fissure.  pour les défauts, c'est : "on ne passe pas"!  Avec lui-même, il est un peu comme pour les travaux, assez intransigeant.  Par ailleurs, c'est l'une des plus belle personne que je connaisse.











Pour ma part, je vais laisser la plume à Kasimir qui écrivait ceci dernièrement à mon propos :

"Chez nous on l’appelle Moumoune. Pas sur qu’elle était contente quand elle a su d’où ça venait. Un peut la folle de la maison. Même si elle a son caractère, c’est grâce à elle si ont peut manger (papa aussi ça lui arrive mais c’est plus rare). Loin d’être patiente, sa passion : lire, cuisiner et prendre des chewing-gum."

Bon, c'est pas hyper, hyper flatteur comme descriptif mais, j'avoue que je m'y reconnais un peu!

samedi 9 décembre 2017

Avant


Tout avait commencé par un voyage, donc "tout" devait s'éclore par un voyage...

Quand nous sommes partis en grèce deux ans auparavant, notre bonne étoile avait commencé à tourner mal .  Peut-être avions-nous -sans même s'en rendre compte- provoqué la colère des Dieux grecs et, tel Ulysse,  démarré ainsi un long périple dans les limbes de nos existences?

Au cours de ce fameux voyage Grec, Stefan l'homme de tête de notre quintuor, nous avait fait découvrir le monde hospitalier Grec durant quelques jours, suspendus au fil de ses bronches en souffrance.  Ce monde obsolète de la médecine greque avait sauvé notre précieux Choupet et nous étions repartis, certain qu'on ne nous y reprendrait plus.  C'était sans compter que la maladie avait déjà cheminé par ailleurs...

Puis, nous avions assisté impuissant -nous trouvant toujours sur le sol Grec- à l'effraction de notre foyer Bruxellois.  Des petits indices qui semblaient vouloir nous dire que quelque chose se fissurait, comme des cailloux dans nos chaussures...

L'automne 2016, un fameux cru!  Les mauvaises nouvelles sont tombées comme une pelletée de feuilles mortes :
Un colosse de 80 ans, le sol se dérobant sous ses pieds.
Un papa, 43 ans de trop donner, trop bien, trop d'heures, trop de déchirement, trop de trop et pas assez de retour... et c'est la machine qui s'enraye, les rouages qui cassent net et stoppent.
Un jeune gars, 11 ans à peine et qui peine à grand coup de pourquoi.  Un chercheur de sens, une antenne à émotions.  Là aussi : mise à l'arrêt, tête contre les murs.
Trois hommes, trois générations à la croisée des chemins, trois mises en souffrance et pas autant de réponse.

Un an se passa ainsi : des cailloux retirés, d'autres qui se glissaient, des médecins, des psy, des médecins psy, des nuits blanches, des cris, des pleurs, de l'impuissance, de l'incompréhension, des deuils, des colères, des remises en questions, l'ébauche de quelques réponses... en filigrane.

Un matin d'automne 2017, c'est le plus grand de nos fistons qui craque.  Et c'est la panique de trop.  Peut-être la panique salvatrice?  Dans nos esprit, à commencé à prendre radicelles l'ébauche de quelque chose.  Les petits cailloux serait-ils pour finir des graines?